Extrait: Laffaire de la Central Bank Assur ment, laudacieux cambriolage qui a tant occup la presse sous le nom de laffaire de la Central Bank et qui a eu, quinze jours durant, lhonneur de ses manchettes, nest pas effac de toutes les m moires,MoreExtrait: Laffaire de la Central Bank Assur ment, laudacieux cambriolage qui a tant occup la presse sous le nom de laffaire de la Central Bank et qui a eu, quinze jours durant, lhonneur de ses manchettes, nest pas effac de toutes les m moires, malgr les ann es coul es.
Peu de crimes, en effet, ont excit la curiosit publique autant que celui-ci, car il en est peu qui aient r uni au m me degr lattrait du myst re et lampleur du forfait, et dont laccomplissement ait exig une aussi incroyable audace, une aussi farouche nergie. On en lira donc peut- tre avec int r t le r cit incomplet encore, mais scrupuleusement v ridique. Si ce r cit n claire pas absolument tous les points rest?s dans lombre jusquici, il apportera du moins quelques pr cisions nouvelles, et redressera ou coordonnera les informations parfois contradictoires donn es l poque par les journaux.
Le vol, on le sait, a eu pour th tre lAgence DK de la Central Bank, situ e pr?s de la Bourse de Londres, au coin de Threadneedle Street et de Old Broad Street, et dirig e alors par Mr Lewis Robert Buxton, fils du lord de ce nom. Cette agence comporte essentiellement une vaste pi ce, divis e en deux fractions in gales par un long comptoir de ch ne, qui se d veloppe parall lement aux deux rues, lesquelles se coupent angle droit.
On y acc de, au croisement de ces deux rues, par une porte vitr e, en pan coup, pr c d e dune sorte de tambour de plain-pied avec le trottoir. En entrant, on aper oit gauche, derri re un grillage fortes mailles, la caisse, qui communique par une porte galement grillag e avec le bureau proprement dit, o se tiennent les employ s. droite le comptoir de ch ne est interrompu son extr mit par un battant mobile, permettant au besoin daller de la partie destin e au public dans celle qui est r serv e aux employ s, ou vice versa.
Au fond de cette derni re, souvre dabord, pr?s du comptoir, le cabinet du chef de lagence, lequel cabinet commande un r duit sans autre issue, pu